Ô ciel! Où est l’éternelle jeunesse Au paradis défendu par les anges Maudite chair! D’où vient l’âpre vieillesse Serait-ce bien le manque de louanges À Dieu Roi, des étoiles étranges Monde inquiet du destin qui le hante Manie ainsi ses gènes en attente Donnant l’espoir à vos douteuses vies Priez alors pour une fin plaisante Mais ce mystère est un ample souci
Or le vieil homme implore sa tristesse Murmure-t-il, le mal de ses phalanges Sa triste voix révèle la sagesse Le dos courbé, il rejoint ce mélange Et son vécu s’abandonne au challenge La foi s’éteint dans ses yeux qui lamentent Quitte son corps et son âme clémente Où sont passés les beaux rêves bâtis Nul ne pense à l’enfer et nul n’en vante Mais ce mystère est un ample souci
Sainte beauté dévoile sa finesse À la terre soumise aux saints archanges Alors que vous, les êtres en détresse N’héritez que le malheur en échange Or par la mort le corps pourri se change Montant au ciel, grand lieu de détente Où séraphins au doux Céleste chantent À vous la gloire et le temps nous sourit Car nul trépas n’a de force éminente Mais ce mystère est un ample souci
Maître et Seigneur des âmes vigilantes Donnez un souffle à notre chair souffrante L’amour de vivre est un vilain défi Supplions alors la vertu bienveillante Mais ce mystère est un ample souci