Je me souviens de toi Quand le vent me caresse De tes mains qui en moi Ont tracé la tendresse Quand le jour est absent Ton sourire est l’adresse Vers un joyeux printemps Dissipant ma tristesse
Je me souviens de toi De tes mots d’allégresse Colorant les parois De mon cœur en détresse Tu vidais les instants Envahis de vieillesse Pour remplir nos moments D’amour et de jeunesse
Je me souviens de toi Lorsque le temps se presse En écourtant la voie Des embûches se dressent Mais tes yeux flamboyants Miroir de l’hardiesse Accablaient mes tourments Imposant leur justesse
Je me souviens de toi Les serments reparaissent Unifiant nos voix Aux souhaits qui s’empressent De trouver un présent Rayonné de noblesse Mais le passé répand Le sort de la rudesse
Je me souviens de toi Les mélodies renaissent Au fond du désarroi Les regrets apparaissent Dans l’obscur décevant Avec délicatesse Je tâte ravivant Les désirs en ivresse
Je me souviens de toi Des moments de richesse Quand le soleil se noie Ses couleurs se dispersent Dans un calme vaillant Les reflets disparaissent Au doux soir qui étend Nos souvenirs en liesse