L’été fait ses adieux aux oiseaux émigrants Son cousin, l’automne apparaît en pleurnichant Les arbres commencent peu à peu à se dénuder Pour séduire les rues par ses feuilles colorées
Une nouvelle saison enchainée en route Des nouveaux défis imprévisibles sans doute Le vent animé impose sa présence ultime à la terre Le soleil timide se cache dans les nuages éphémères
Les vieillards dans leurs maisons sont restés De peur d’une glissade sur les chemins mouillés Les cries des jeunes enfants sont plus discrets Les jours à court souffle, les nuits plus accablées
Dame Nature dans son cycle est énervée Pendant l’été elle s’exhibait tout en beauté Arrivés les temps plus froids monotones Elle doit porter un manteau plus autochtone
Il y a ceux qui n’aiment pas l’automne Leurs âmes de leurs corps s’abandonnent Moi, je fais partie sans doute de ceux attristés Par ce présent tableau à mes yeux imposé
Des quatre saisons, j’en tire les profits A chacune sa sagesse et ses conflits L’hiver gèle mes pensées, le printemps les fleurit L’été réchauffe mon âme, l’automne l’assouplit