Vos
poèmes

Par la fenêtre je regarde
Le monde passer en vitesse
Négligeant ainsi par mégarde
Leur vie en retrait qui professe

Vous courez sans penser à moi
Pris dans la routine des jours
L’argent crée en vous une loi
Étouffant celle de l’amour

Or l’essentiel vous l’oubliez
En ôtant la sensation pure
Ô pauvres humains, insensés
La cécité en vous perdure

Cherchez à préserver votre âme
Car le corps n’est que tentation
Admirez le ciel avec flamme
Pour trouver la libération

L’existence est une épreuve
Très difficile à parcourir
Mais l’espérance c’est la preuve
Que l’univers ne peut mourir

Pardonnez-moi je suis fragile
Vous offrant un si court chemin
Faites alors des choix utiles
Pour mieux vivre votre destin