Un vieillard assis À l’ombre d’un arbre Tient sa joue au creux De sa main blanchâtre Ses yeux enfoncés D’un regard de marbre Jugent le départ Du printemps folâtre
Elle n’est plus là Sa fleur écarlate Le temps passe en vain Et la solitude Tourmente sa vie Sa crainte relate Ses jours et ses nuits Pleins d’incertitude
L’unique souhait De son cœur blessé C’est de la rejoindre Au delà des astres Seul le souvenir De ses traits tracés Le maintient dehors De tous les désastres
Ce profond amour Muni de tendresse Respire toujours Apportant l’espoir À son corps langui Durant sa détresse En le réveillant Dans leur beau manoir