La toile grise doucement se déchire Sous le glaive salutaire D'un rayon lumineux L'hiver se rend Et suspend sa funeste mission Nos corps fourbus, ankylosés, S'abandonnent A la douceur de l'air Nos âmes s'élèvent Vers l'horizon prometteur Des squelettiques arbres Monte un chant de victoire Leurs bourgeons impatients Déploient leurs étendards... Alléluia ! Réjouissons-nous, Dès lors, ça ira... Ah ! Ça ira !