Bien sûr la vie m’entraîne Sur ses chemins tordus, J’avance et me démène Dans sa course éperdue… Mais c’est toujours vers toi Que mon cœur me ramène, Pour te confier mes joies, Faire éponger mes peines.
Le temps perd son pouvoir Face à tant de tendresse : Mon âme a la mémoire De ta voix, ta caresse… L’espace d’un instant Je ne suis plus adulte, Mais juste ton enfant, Et j’oublie le tumulte.
Je dépose à tes pieds Le fardeau qui me pèse, Tu le prends volontiers, Allégeant mon malaise. Au soleil de tes yeux, La vie redevient belle, Réchauffée, je vais mieux, Repars à tire-d’aile.
Maman, pardonne-moi Les longs jours de silence, Car tout au fond de moi, Même aux instants d’absence, Le fil de notre amour Tisse nos existences, Et nous unit toujours En toutes circonstances.