Comme Petit Poucet je sème mes poèmes En traversant la vie et chaque carrefour ; Pour le cas où le temps effacerait un jour, De ma mémoire tous mes doux rêves bohême.
Si la vieillesse arrive à casser ma boussole, Que la sénile brume engourdit mon cerveau, Que ma raison réside à son plus bas niveau, Que je ne sois en fait, plus qu’une vieille folle,
Resteront ces feuillets pour mes petits-enfants. Mon âme alors pourra, au gré de leur lecture, Rebrousser le chemin, revivre l’aventure, A mille lieux de là… mais humaine pourtant.