Puisque passe la vie, plus vite qu'on suppose, Quand l'heure du bilan, sonnera ta dernière, Puisses-tu, sans regret, en fermant tes paupières, Penser que d'exister, fut une belle chose.
Que tu contribuas, sans compter ton labeur, A ne point abîmer celle qui t'hébergea Et, sut apprécier ce qu'elle te donna, Faisant que chaque jour, te fut un vrai bonheur.
Ton dernier lit alors, la terre t'offrira Comme une mère qui, ouvre tout grand ses bras Pour bercer tendrement, son enfant, sa fierté.
Par-dessus ta couche, chauffant tes pauvres os, Le soleil sourira, afin que les oiseaux Egayent ton sommeil, jusque l'éternité.