J'aimerais tellement que ce soit sur mon cœur Que tout comme autrefois s'épanche ta tristesse, Que ton apaisement naisse de ma caresse Et que sous mes baisers se tarisse ton pleur.
Mais tu fuis mon amour, muré dans ton malheur, Pour me mettre à l'écart tu me toises et m'agresses. Désemparée j'assiste à toute ta détresse Sans trouver la façon de guérir ta douleur.
Je hais le temps qui passe et cette adolescence Qui changent les enfants et sèment la souffrance… Mon petit, mon bébé, je reste ta maman.
Je connais cette hargne ainsi que ce mal être Ce besoin d'exister ou bien de disparaître Car je fus jeune un jour et eus même tourment.