Tu es en vie... Merci ! Quel bonheur ! Quelle chance ! De pouvoir te toucher, te voir et te parler… Pourtant un doute affreux en moi s'est installé, Assise auprès de toi, dans ton lit de souffrance…
Je te revois souffler les bougies de l'enfance, Gentiment te moquer de mon regard voilé, En pensant que bientôt, tu allais t'envoler Et prendre possession de ton indépendance…
Tes jambes et tes projets, broyés dans la ferraille… Si je pouvais hurler tant la peur me tenaille… Mais je dois être forte et te redonner foi.
Et tu remporteras, porté par mon amour Ce défi, ce combat, que sera chaque jour… Je te mettrai au monde une seconde fois.