C’est un coin de verdure en plein cœur de la ville, Un îlot de bien être où se pose le temps, Ceinturé par l’Aa clapotante et tranquille, Qu’enjambe un pont de bois qui conduit à l’étang.
Ils s’avancent vers nous, en maîtres de ces lieux, Quémandant du pain sec comme un droit de passage, Les oies et les canards très irrévérencieux, Bruyamment se chamaillent pour ce nourrissage.
Sur un banc face au kiosque, un vieux couple, amoureux Comme aux tout premiers jours, évoque leurs mémoires En écoutant les cris et les rires joyeux, Des enfants qui s’amusent sur les balançoires.
Protégés par des haies, juste un peu à l’écart, Ils ne plaisantent pas, la gageure est sérieuse Au terrain des boulistes. Mais c’est toujours au bar, Du café du Bon Coin que la der est joyeuse.
L’âne appelle en brayant le visiteur hautain. Il partage un enclos avec chèvres et poules, Qui mendient au grillage une feuille de plantain, Tandis qu’en leur volière les pigeons roucoulent.
Le seigneur de ce square, le paon de la Cité, Pavane son plumage d’un bleu électrique Il faudra cependant sagement patienter, Pour voir l’iridescence de sa roue
02/01/2018 Une plume pour mon Arques et les Hauts de France