(poème "Le héron cendré" modifié) ____________________________________
Il arrive parfois que pour décompresser Sur mon lieu de travail à travers la fenêtre, Je suive du regard jusqu'à voir disparaître L'un de ces échassiers si nombreux à passer.
Son long cou replié, héron s'en va pressé Rejoindre les marais pour aller se repaître. Dans cet endroit paisible où j'aime aussi renaître, Il y trouve poisson, grenouille ou crustacé.
Statique au bord de l'onde il sait avec patience, Au milieu des roseaux déjouer leur méfiance, Aller les dénicher dessous un nénuphar.
Mais je dois cesser là toute rêvasserie Afin de mettre à jour ma paperasserie. Pêche mon bel oiseau ! Je rejoins... mon cafard !