Lorsque viendra le jour des affligeants adieux, Que le cœur déchiré nous te mettrons en terre, Nous rappellerons-nous tes dires de naguère, Sur tes vœux pour demain quand on devient trop vieux ?
Tu te réjouissais de voir les envieux S'étonner que le temps sur toi ne te maltraitait guère Tu répétais : « Jamais devenir grabataire ! Abandonner plutôt ce corps trop odieux ! »
Et comme à chaque fois tu réussis ton coup, Tu sauras bien à temps tirer ta révérence ; Égoïstes, sur nous nous pleurerons beaucoup.
Oublier le chagrin... Il faut s'en souvenir ; Se réjouir pour toi d'avoir eu cette chance De vivre aussi longtemps et dignement partir !