Juste quelques instants, quelques heures, quelques jours, Vos voeux sont quelquefois, pour moi, un peu trop lourds ; Juste un peu de répit, de repos, une pause, J’atteins ce sentiment d’être en overdose. Laissez-moi s’il vous plaît décider de mon temps, Réaliser mes rêves tant qu’il est encore temps. J’ai tant besoin parfois de vivre que pour moi, Me consacrer un peu à ce, en quoi j’ai foi. Je sais que mes envies sont bien loin des vôtres. L’amour est-ce à ce point se dévouer à l’autre, Que je doive pour plaire, en oublier mes rêves, Qu’il n’y ait que pour vous que chaque jour je me lève ? Se laisser dévorer, est-ce que c’est çà l’amour ? Faut-il pour rendre heureux tous ceux qui nous entourent, Faire abstraction de soi, refouler ses désirs ? Je vous sens m’enliser, je vous sens m’engloutir. Qu’un peu de solitude me semblerait doux ! Je ne pense qu’à vous et ne vis que pour vous, Ma personnalité n’en est pas moins présente. Mes chimères, mes passions sont tellement différentes ! J’ai besoin d’égoïsme et d’île désertée, Pour libérer de moi, ces choses refoulées. Laissez-moi s’il vous plaît, mes enfants, mon amour, Juste quelques instants, quelques heures, quelques jours.