Saint-Martin, il fut un temps Où, quartier de la Garenne, S’étendaient devant toi, les champs, Autant qu’il m’en souvienne.
Direction Saint-Omer, À vélo, sur la piste cyclable, On saluait parrain qui labourait la terre... Mais est-ce encore croyable ?
Des métastases de bitume et de béton, Ont repoussé toutes les limites... Saint-Martin, où va-t’on ? Suis-je la seule, que la conscience agite ?
On détruit, on assèche, on creuse et on construit, À perdre la mémoire, à perdre la raison Tandis qu’en notre ville s’éteint la vie, Les centres commerciaux s’élèvent à foison.
Saint-Martin, je déplore le temps qui passe... Mais toi, Blanche et fière tu dresses ton clocher Au fil des siècles, pour lui faire face, Rassemblant les Arquois, dans la piété.
Saint-Martin, lieu de communion Aux heures fortes de nos existences : Un baptême, un décès, une union... Et le reste soudain a bien moins d’importance.
Janv.2018 Une plume pour mon Arques et les Hauts de France