Quand le ciel est serein, on oublie trop souvent Que les nuages noirs arrivent en cortège. L’attaque du premier par un vil sortilège N’est que broutille face à chacun des suivants.
Choisissant sa victime aléatoirement, Le destin souffle sur cet infâme équipage, Qui déferle sur elle pour un odieux lynchage, Avant de repartir tout aussi brusquement.
Se relever alors, meurtri, brinquebalant. Constater les dégâts et s’armer de courage. Reconstruire en plus dur, pour le prochain orage… Et sourire à la vie, encore, bon an, mal an.