Je vous raconterais la façon dont votre ombre Se glisse certains soirs, chez moi, dans la pénombre Pour matérialiser mes rêves les plus fous Défiant la bienséance, transgressant mes tabous ; Le frôlement de vos mains, que j’imagine si douces Qui m’attirent contre vous sans que je les repousse ; Comment mon subconscient dessine votre image Et bouscule ma vie, si rangée et si sage ; Mes doigts sur votre nuque, qui plongent dans vos cheveux Sentant que vos désirs se font plus impérieux ; La façon dont vos lèvres embrasent tous mes sens, Vos caresses qui me donnent cette étrange souffrance. Je vous dirai ce feu qui consume nos corps Dans la danse sensuelle que l’on invente alors...
Si j’osais... Si seulement j’osais...
Mais... Le temps passe, et l’aube se lève, déjà... Rassurez-moi : je n’ai rien dit n’est-ce pas ? Tenons-nous en aux convenances voulez-vous ? Je vous souhaite le bonjour... Dîtes... Me permettez-vous ?