L’océan rugissait, tel un féroce lion, Ce montre déferlait, bavait toute une crème, D’écume bien trop blême où les petits alcyons, Ballottés, malmenés, voulaient vivre quand même !
Deux journées, sans répit, le vent nous a saoulé De ses longs sifflements, de ses rages démentes. Le calme revenu, les flots nous ont roulé, Le sable de la grève, en collines puantes.
Sur le bitume froid, un tas de goémon, Un paquet de varech, traîne son invitée. La tempête a lâché ses violents démons. La mouette défunte est sur terre jetée.
Des tonnes par milliers d’or noir ont dégueulé Sur le sable trop blanc. J’ai vu larmes d’horreur Envahir bien des yeux et se mettre à couler, Pleurant amèrement cette stupide …erreur.