Les jours ou le vent frémissant fait gémir Les branches des chênes en un douloureux soupir, Les deux arbres qui, vaillants, soutiennent toujours Cette balançoire, manquent de tomber à leur tour.
Et les jours de pluie, d'orages et de nuits noires, Ils tendent leurs branches, abritant la balançoire Dont la planche moussue et pourrie, au matin, Nargue les éléments qui tentent, mais en vain
De la priver du bonheur des balançoires Qui ouvrent à chaque fois, grands leurs bras pleins d'espoi Les jours ou un beau soleil arrête le temps Pour qu'encore elles puissent faire voler les enfants.