A traver la vitre, les rayons du soleil Allument le fauteuil qui crie sa deception. Entre ses bras calins, il manque à son reveil, A la douce clarté de cette habitation,
L'occupant paresseux qui y passait l'été. Et le fauteuil pleure, malheureux et confu Le bienheureux dormeur qui son siège a quitté Et goûte le silence du paradi perdu.
Et quand, tout doucement, l'été reveille enfin Son armée de senteurs, d'arbres verts et de fleurs, Au chant des oisillons voletants au matin Se mêle la compleinte empreinte de douleur
De toute la nature, qui malgès sa gaieté Garde jalousement entre ses branches feuillues Un havre de silence ou la terre réchaufée Enseveli le chat, mon ami disparut.