Et alors les larmes ruisselèrent. Chaudes et scintillantes elles s’écoulèrent Le long de ses joues pâles d’incompréhension. Innocence défigurée, inconcevable fission.
Et le ruisseau devint rivière. Son courant, emportant tout souvenir, creusa en la Terre Une profonde vallée, vierge de toute vie. Image de son malheur, image de son agonie.
Les larmes coulaient toujours, éternel torrent Silencieux, mais empli d’ignorance. Chacune emportait avec elle un peu de malchance. Le torrent deviendra fleuve, le fleuve, océan.
L’écume de ses vagues effacera tout souvenir, Rugissantes, attisées par ses déchirants soupirs. C’en est terminé de lui, il a fondu en larmes, Innocence abusée, inconcevables états d’âme.