T u t'es envolée,ma puce, ma douce, ma mie. H eureuse, l'espace de quelques instants, E blouissante de vie, M agnifique, tu avais ta maman; I gnorant comme nous que le livre se refermait, S ereine, sans doute, près de toi ta maman était.
T u ne savais pas, rien n'est plus pareil; H asard douloureux que le 14 serait ton dernier soleil. E t en nous, crédules...l'espoir. M ais cette fois le 14 est drapé de noir, I mplaccable destin qui frappe chez moi, S ans répit, date qui fait écho à tristesse ou à joie.
T u t'es endormie. H arponnés par l'espoir, on croyait te revoir... E t puis plus rien, c'était fini. M ême pas un adieu I l a fallu l' admettre, toi aux cieux! S ans retour ton voyage à travers les nuages.
T u t'es envolée ma douce. H eureuse sans doute sur un lit de mousse. E perdus nous restons, M arqués à jamais, mais nous vivons I nconsolables toujours avec le souvenir de toi, S ans toi oui mais sans toi!
T u es là et demeures H ier, aujourd'hui, demain, E ternelle en nos coeurs meurtis de chagrin M a belle, ma puce, ma douceur, I rremplacable place vide d' amour... S ilence que tu es lourd!