Le grain se moud sans pied, il fuit le blé sans paix Le granite qui surplombe s'effondra malicieux Et le meunier pleura, sur ces boites oubliées
Dans un moulin sans ailes fut un trésor perdu Et plus jamais nous entendîmes parler de lui Il est vivant je crois, dans les vents ou les champs
Le souvenir du meunier qui sous la pierre crût Oublié quelques âmes ou des restes trépas qui Dans l'âge se perdîmes ou disparurent comme des enfants
Venez, venez ! Venez ! Les âmes qui s'ensorcellent Tournoie dans les pierres et mon sang vermeilleux S’il n’est que pièces je m'en fiche ce n'est que peine.
Donnez le pardon, depuis mes ancêtres hagards S'écoule le printemps de jeunes innocents Ils s'égarent parfois ces mortels blafards
Regagnez vos orages immortels pourquoi pas Je vous conjure, je crois, mes amis de passage ! Beautés d'esprits de vies aidez le mort qui est lâs
Il veut des songes mystères ou des cornes ailées. Il croit en un enfer et des nuées d'éther Il émeut à contrecœur de farceuses embrassées Il sent des vins calices et leurs larmes s'y s'épanchent Il meurt pour la vie ou vie pour la mort et c'est comme ça Il n'est nulle chanson qui séduit le tout, le tout ne s'efface pas Il ne sait et ne s'instruit, qu'en cas de casse ou de tasses qui crassent Il pourrait noyer son portrait et peindre ses organes d’ivoire Il questionne de noires matières qui ne se voient pas ou s’abiment Sur des isthmes de fer. Au monde des miroirs que faut-il voir ? L'objet ou le reflet ? Les salauds ou les en paix ? Le peintre ou le peint ? La ligne ou le dessin ? La pluie ou le ciel ? Au monde des corps que faut -il voir ? Les anges ou leurs ailes ? Leurs sexes ou leurs visages ? Le phosphore ou les nuages ? Les murmures ou les cris ? Au monde ! La vie ou l'ennui ! La souffrance ou l'espoir ! Le verger ou la poire !