Te rappelles-tu ces boucles chaudes au soleil que j'enviais A l'idée que jaunit cette gallette des rois dorées Aux fèves... Riez! Martiales Avrils! Mais j'oint, j'ouïe et oublie L'odeur de cette ambre Recouvrant si docte ombre Et tournent au vent brisé Ces feuilles mortes Qui n'aspirent qu'à descendre Au plus profond de l'An neuf Et enterrer l'Hiver.