Enfin,les douze coups de minuit. Voilà, plus aucun bruit Rêve, je viens te retrouver Pour oublier la réalité. Dans la nuit, je me réfugie Seul face à mon esprit. Place à l'imagination Où je trouve ma perfection.
Impatient, j'ouvre les portes Qui me transportent Dans cet autre monde, loin du réel Loin de la lumière naturelle Emerveillé, je pénètre dans mon paradis Les portes se referment Enfin seul, loin des cris
Au loin, une ferme D'un pas hésitant Je m'approche timidement.
Soudain,je te retrouve Beauté divine Oui! Dans l'obscurité je te devine A mon grand étonnement Tu me rejoins en courant Toi qui me fuis dans la vie Me laisse sur le coup surpris De l'autre côté, oublierais tu la peur ? Vivrais tu enfin dans le bonheur ? Pas de réponse, juste une larme Pauvre de moi, quel charme.
Puis sans un mot, ma Vénus repart Je me retourne, il est déjà tard. Le jour se lève Adieu mon rêve Ouvrir les yeux, angoisse matinale Rejoindre le monde creux, peu sentimental Reviens illusion ! Reviens ma beauté ! Ne retombe pas dans la cruauté
Mes yeux me brûlent, pense à la nuit prochaine Le rêve domine, éloigne la haine Fruit maudit de l'incompréhension Rien d'une appréhension.