A la balustrade des nuages, le dieu s’émerveille Que l’hiver transi laisse apparaître le printemps Comme un automate de l’ombre, il plonge en sommeil En un murmure inaudible aux parfums stimulants.
Et l’odeur de rallongements du jour, vivifiante se lève Sous les notes de pluie que la terre engloutie Dans le cliquetis des gouttes que le toit prélève Pour sa sonate de printemps en refrain de Verdi.
Sous les gelées tardives, la terre grelotte Le sous-sol transpire des cristaux de diamants La nuit sera blanche sous les yeux de la hulotte L’emprise de l’hiver étreint encore et menotte.