Du souffle de mes ancêtres J’entends les sanglots rougis Sources inviolées de tamtam jolis Invitent l’œil des vierges aurores du bien-être.
Les bras repentants retombent lourds Comme des grondements intérieurs discrets Et dans la régénérescence des minarets L’eau des calebasses se fera velours.
Même les rochers tagués gémissent Alors que le souffle des morts ne reste plus sous terre Lorsque l’enfant empoigne le sein de sa mère Les ombres s’éclairent et s’épaississent.
Les ecchymoses de l’Afrique comme l’eau qui coule Gardent un souffle qui les tient à la vie Et derrières les actes qui demeurent des défis L’Afrique se fait belle tant son âme roucoule.