A toi mon cher disparu,j'adresse cette plainte Inquiète et qui hante mon être:
"Je voudrais m'endormir et ne me réveiller Qu'au milieu des décombres de miroirs brisés, Où l'on se bercerait dans une déchirure De décors lancinants et obscurs.
Alors mes yeux d'absinthe endolorie brûleront ton cœur, Loin par-delà la mort, entre les montagnes pourpres de l'ou Désaltérés enfin à ta présence subtile.
Au-delà des brumes inquiètes mes sens altérés perçoivent Un bruissement d'ailes à peine froissées dans l'aurore. Une colombe, d'un étrange remous, puise liquide la foi, Dans mon cœur que rythme en cadence ta voix.