Un soir, devant les bêtes Avant de se coucher, Le blaireau en vedette Fait son speech télévisé.
Mes chers concitoyens, Ce soir en tout sincérité, Je me voie contraint De dire toute la vérité.
Le loup, dit-il prudent Est chef de nos moutons, On constat des accidents Inexpliqués souvent.
Que les moutons dévoilent Pourquoi disent-ils hostile, Le loup change-t-il de poil Mais jamais de style ?
L’accusation sans preuves Constitue un grave délit, Et je ne vois aucun mouton Qu’il soit présent ici.
Ah ! Notre renard loyal Chef de poulailler, Est venu avec courage Défendre son intégrité.
Les poules t’accusent Vulpes Leurs œufs voler, manger, Souvent elles te suspectent Des cocottes se festoyer.
Le renard prie à parler.
Mes chers amis de l’assemblée Le proverbe vous le connaissez, Qui vole aujourd’hui un œuf, Demain volera un bœuf !
Moi, le renard, à regarder Frêle, cependant pas bête, Me croyez-vous si fou, toqué Me prendre à un énorme ‘’steak’’ ?
Dans le publique silencieux Ils ont tous la même idée, Que la justice c’est du sérieux Que personne ne peut y échapper !
« « « « « « « « « « « « « « « « « « «
L’homme, La fable est une alliance Entre la farce et la sagesse, A nos morales, une alternance, A nos attitudes, de la noblesse. De la hauteur de nos vertex