Petite fleur des champs, tu es là qui les charmes, Tu as choisi d’éclore au jardin de leur cœur Un matin de printemps amenant le bonheur Dans cette maison gaie aux volets couleur parme.
Ta chair qui sent le lait s’ouvre à tous leurs baisers, Et tes joues satinées pouffent à leurs caresses Tes lèvres sont ourlées aux vœux et aux promesses Car sur ton berceau blanc les fées se sont penchées.
Ils ont échafaudé tant de rêves magiques Et aux creux de leurs bras, te voici, te voilà, Ils sont émerveillés du tableau féérique : Tu as conquis les cœurs de maman et papa.
Petite fleur des champs, tu es là, tu les charmes Tu as ravis leur âme au fado de ta voix, Et ton cri qui bondit fait écho à leur joie Chamarré de soieries dont le chant les désarme.
Si leur âge se perd dans tes yeux purs et doux, A ta source d’eau claire elles boivent l’amour, Demain les trouvera papillonnant autour De ton lit, t’attendant avec un air jaloux.
Elles sont ta lignée au seuil de ton essence Leur vigueur et leurs ans épauleront ta vie, T’aideront à fleurir et, aux matins d’errance, Tu pourras te blottir dans leur cœur de mamies.
(Pour Nina, papa Tony, maman Manddy papy Didier et ses deux mamies Christelle et Claude)