Alors que les faisceaux des raillons du soleil Effacent au lever les brumes de l’ennui Ses chimères d’alors sous les draps bleus de nuit Sont encor’ parfumées de rêveries de miel.
Une larme salée errant sur son visage, Rejoint sa lèvre ambrée colorée de baisers, Que l’ombre ripailleuse n’a fait qu’aduler Pour la débarrasser de ses envies volages.
Son ventre de satin est jonché de caresses Des bras l’ont tant bercé d’une main de velours, Et chaque soir d’été, son tendre troubadour L’enchaîne peu à peu, tout en délicatesse.
L’aurore aux doigts de fée revient à tire d’aile En les accompagnant au bout de leur plaisir, Et leurs corps assouvis, d’étreintes en saillies, S’épousent au matin sous l’onde jouvencelle.