Au rythme de nos cœurs, le futur fait la pause Ouvert à l’élégie de nos amours furtives, Dont il perçoit l’essor à l’heure primitive Où le matin lascif nonchalamment se pose.
A nos jours adoubés, il tend d’un bras amène Eclosant de la nuit en moelleux brocarts Où s’y peaufine, exquis, étourdissant hasard, Le couffin langoureux de nos amours humaines.
Et la nuée des jours, où les ardeurs expirent, Par le renoncement, dans chaque âme fébrile, Laissera l’amer fiel de la douleur virile ;
Mais non, ne laisse pas ce soir l’instant passer, Celui où au bonheur on s’est abandonné... …Ô, Sablier retiens encore un peu ton ire !