Comme un dragon blessé a besoin de l’autan Et de fils en soutien pour affronter le monde, Courant s’entrelacer aux caprices du vent Emportant avec lui son envie vagabonde ;
Tels les cieux s’enjolivent de nuances bleues Sous des regards ravis, prévenants, empressés, Tandis que sur la mer, se parant d’encres bleues, L’écume et les embruns draguent les alizées ;
Quand le vent et les flots, pour d’obscures raisons, S’époumonant, font fi du silence impassible, Dévorés par l’oubli et le cours des saisons, La flèche est suspendue à l’à-pic de la cible.
Alors tel le phénix renaissant de ses cendres Reprenant forme et vie, le dragon disloqué Retrouvant ses deux ailes rapprend à voler Avant que son mentor ne le pousse à descendre…