Il y a des jardins pénétrés de douceur Si anodins et doux qui apaisent mon âme, Le soleil y fait loi pour calmer mes douleurs Des moments d’abandon, des deuils, comme des drames.
Tant d’amours m’ont quittée aux charmilles du temps Leurs faux pas m’ont laissé comme des bleus au cœur, Et le poids de mes pleurs qui coulaient en torrents Se faufile à nouveau… tout en apesanteur.
Oui, l’amour est parti de mon cœur orphelin Laissant le vide froid de ces autr’s en échos, Je ne vois rien de plus, dans mon miroir sans tain, Qu’un souvenir de plus…qu’un souvenir de trop.
Loin dans ma destinée, aux brassées chrysanthèmes Où un verbe a suffi à tuer tous les autres, Juste un on-dit sournois, un félon anathème, En ce dernier matin… juste un mot comme un autre.
Il y a des jardins pénétrés de douleurs Si glacés et austères qui secouent mon âme, Où l’ourlet de la nuit, quand la lune se pâme, Se déchire à nouveau en torturant mon cœur.