Je m’étais endormie au sable abandonnée Entre les dunes d’or courant à l’infini, Rien ne m’avait troublée, même un infime cri, Seul le soleil taquin jouait à m’effleurer.
Toute désarçonnée par sa caresse tendre Dans les bras de Morphée je m‘étais allongée, Ses baisers langoureux avaient su me surprendre J’avais entortillé son édredon douillet.
J’ai dû rêver sans doute aux horizons lointains Dans un royaume occulte enchanté envoûtant, Et dans la voie lactée j’ai plané longuement Avant de revenir au rivage divin.
Je me suis réveillée au froufrou de sa vague Quand l’océan gouailleur se mit à remonter Et, tel un Valentin se fendant d’une bague, Laissa ses ondes bleues à mon âme encrier.