Le feutre, le crayon a banni le buvard Rose, bleu ou bien vert se gavant d’encre aqueuse L’imbibant à foison ainsi que d’un nectar Tout comme de salive en la bouche diseuse.
Pourtant, il a été, en son temps, le témoin De contes et de mythes où brillait l’amour, Emissaire éminent de nos écrits d’un jour Ou de l’immensité d’œuvres en contrepoint.
Il a bu bien souvent l’opprobre et la noirceur Commis par des humains imbus agitateurs, Qu’il a su travestir en se faisant pudique.
Il en a absorbé tant d’impies sacrilèges Et des conjurations au parfum d’impudique, Tout en gardant cachés d’intimes sortilèges.