Le soleil, se noyant dans le puits des amours, Terne comme en hiver, s’étourdit de mes larmes. La camarde s’y coule en dévoilant ses charmes Enflammant les enfers de perfides atours.
Ô toi qui comprends tout et qui sais le pardon, Sublimant la ferveur et les émois de l’âme, Lorsque tombe la nuit, voile noir de l’infâme, Mets ta main sur mon cœur tel est doux édredon.
Dans le noir océan où s’égrainent les heures, Les courts lacets du temps semblent se morceler, Apprends-moi à planer, j’aimerais m’envoler, Montre-moi le chemin, emmène-moi ailleurs.
Ô toi qui comprends tout et qui sais le pardon, Qui repeins le soleil aux couleurs de l’espoir, Tu enfantes la vie au printemps en miroir Et des étoiles d’or aux yeux de Cupidon.
Alors dans ces reflets nos deux âmes jumelles En dansant accordées tout en virevoltant, Eprises, énamourées, volant à tire d’ailes Mêleront leurs auras jusqu’à la nuit des temps…
...Ô toi qui comprends tout et qui sais le pardon.