L umières pourpres du petit matin, U ne journée qui commence plutôt bien ! N imbée de brume aux dessins D antesques et incertains ; I maginez celle de demain !
M émoires d'hier et de toujours, A u fond du puits de vos silences, R etrouverez-vous au détour D u chemin des nuits de nonchalance, les I mages de la fin du jour ?
M es livres remplis de nostalgie E crivent l'histoire d'une vie R eflets de l'incertitude, dans le C alice de l'habitude ; R edonner force et espérance E st le fardeau qui est le mien, D ans ce monde ou la décadence I llusionne le genre humain.
J ardins d'iris et d'opalines, vos E cureuils sont de retour, U ne pluie fine tambourine D ans les sous-bois et les collines, I nfatigable et sans détour.
V ivement la fin de la semaine ! E t nous pourrons aller enfin N ous promener en bord de Seine, D ormir ou faire des câlins, R êvasser dans les chemins en fleurs, E crire aussi de longs poèmes, et D éjeuner à l'ombre des pins, I ncognito et sans problèmes.
S urfer lentement sur la toile du net, A vec le sentiment intérieur de n'être, qu'une M achine vivante racontant des sornettes, E chappée de l'asile des fous de l'internet. D échirer le voile des forums espions, I ndexer l'antivirus aux ailes des papillons !
D emain, hélas, la semaine recommence ! I nsidieusement, cette belle journée avance, M artelant les secondes, les minutes sous l'enclume, A ttisant le feu d'un soleil qui s'embrume. N ’aurais-je pas dû ce jour profiter de l'aubaine, et C hercher avec humour que ces heures soient miennes ? H ebdomadaire journée, quand tu me reviendras, E ssaie de guider ingénieusement mes pas !