*Puis regarder le jour qui s'éteint si souvent A l'ombre d'un ciel bleu où vogue une mésange, °Et fuir, finalement, mes rêves lancinants Pavant mon inertie de sentiments étranges.
*Comme un soir un baiser volage de l'amour Se pose, anéanti, sur la page du temps °Où mon cœur, gai pinson, s’élance au firmament Et se met à chanter d’une voix de velours,
*C’est un sourire exquis comme aussi un regard Où renaît le soleil sous lequel je m’égare, °Des échos enfantins venant de quelque part Pour aller se glisser sous mes pas en retard.
*C’est être et murmurer tout ce qui nous blasphème Au chemin de la vie l’ombre de ce poème, °Avoir et puis donner, fascinant théorème, Un soupçon de noblesse aux petits matins blêmes.
*Ainsi veillent les jours, un à un mutinés, Comme on revoit celui où l'on se crut bien né °Mais jeté en pâture à ce monde en colère Sans dire le pourquoi... ni la clé du mystère.
*Il se pourrait pourtant... mais comment tout changer Lorsque, même pour soi, l'on est un étranger, °Quand chaque tour de roue nous conduit à l'hiver Qu'on n'a plus que le temps d'en rêver... sans le faire ?
(Les "deux mains" sont celles de : *Alain Girard et °Cypora Boulanger)