Troublés sont les reflets des mystères impies Dans les mots atterrés par des rêves maudits, Leur miroir agité par la vague enjôleuse Dans le froid fait mourir l’écume ensorceleuse.
Ne soyez point troublés par la MOIRE éphémère Qui, entre les troncs nus, déploie ses fondements, Devant tous les regards hardis et téméraires Qui bâillonnent sa bouche irrémédiablement.
La nuit comme le jour escamotent tous deux Ses fantasmes perdus mystiques et peureux, Même un éclat de rire aimable chamarrure, Non, jamais ne pourra effacer ses blessures.
Ne vous offensez pas si plus aucun espoir N’est au bout du chemin, sans honneur ou sans gloire Car, même sans égards, et dans l’indifférence, Sur la route elle ira jusqu’à la délivrance.
Alors les vents fuiront dans un chuchotement, Et tous les sentiments à l'espoir s’uniront ; En verrouillant son âme emplie de déraison, Aux agoras des jours, trépassera le temps.
De nouveaux horizons l’appelleront, perfides, Par les chants apaisants des sirènes d’alors, Tout en galvanisant ses passions insipides Et creusant son tombeau dans les flots noirs du port.
En défiant l’océan qui va et se retire, Où Neptune despote a conçu sa maison, Elle attend l’arrêté qui pourrait la punir… …Et la nuit l’engloutit sans l’aura du pardon.