Vient-il des canopées ou du fond des abîmes, Celui dont le regard ardent semble divin ? Il épand tout à tour le plaisir… jusqu’au crime : Comme un effet grisant de s’abreuver de vin.
Au miroir de ses yeux, le ponant et l’aurore Répandent des senteurs de déclins orageux, Ses baisers sont un baume à ma lèvre, et cet or Rend le brave indolent et le demeuré preux !
Vient-il des profondeurs ou émane des astres ? Le hasard fasciné éperonne, ô combien, Mes jupons vaporeux, et ce, jusqu’au désastre, Régentant l’univers mais ne jurant de rien.
Des tombeaux endormis il piétine les rocs, Des sublimes joyaux, par dieu, comme il s’en fout ! De l’émeraude pourpre au bleu saphir si doux, Rien ne peut l’éblouir, pas la moindre breloque !
Leurré par la magie du halo des chandelles Qui luit en embrasant la mèche des flambeaux, Soupirant haletant couché dessus sa belle Il semble s’amarrer, tour à tour, au tombeau.
Qu’il vienne de l’azur ou d’un brasier, qu’importe ! L’essentiel est ailleurs, inattendu surtout, Pourvu que la beauté du cœur qui le transporte Le garde prosterné sans fin à mes genoux !