C’est un virus ayant pour aire Tous les théâtres de la Terre, Deux-mil-dix-neuf à deux-mil vingt, Il court, il court de bouche en main.
Tous les malades anonymes Qui en sont devenus victimes Ne savent plus comment guérir, Comment s’en affranchir…
Il est venu le temps des quarantaines Le monde a glissé Dans un trauma bacillaire L’homme a cassé son vase en porcelaine Propageant la Mort De l’Oural jusqu’à la mer !
Corps après corps, peau après peau, Du patriarche au doux agneau, La Mort se bâfre et fait ripaille Pendant que d’autres se chamaillent !
Pour un quignon, un bout de pain, Ils en tueraient j’en suis certain, Ils ne sont plus que des vandales, Bientôt des cannibales ?
Il est venu le temps des quarantaines Le monde a glissé Dans un trauma bacillaire L’homme a cassé son vase en porcelaine Propageant la Mort De l’Oural jusqu’à la mer ! Il est venu le temps des quarantaines Le monde a glissé Dans un trauma bacillaire L’homme a cassé son vase en porcelaine Propageant la Mort De l’Oural jusqu’à la mer !
Non, ce n’est plus le temps de la débauche, Des festins de roi, Des orgies. On est en guerre ! La Terre nous vomit et nous embroche -On l’a tant meurtrie- Nous drapant de sa colère …Nous drapant de sa colère !
(sur l’air du « Temps des cathédrale » dans Notre-Dame de Paris)