Foudroyés et rompus, charriés par l’écume, Ils ont capitulés... glacés... tout grelottants... Jusqu’ici leur ami, déchiquetant les plumes, Le vent les a bannis de son dos, les jetant.
Transis jusqu’au duvet ne sachant où échoir, Au couperet de l’eau, assommés, ils s’abattent ; Perdus, désemparés, n’ont plus aucun espoir D’accoster à nouveau, car le gros temps se hâte :
Déchainée, exaltée, la tempête suffoque Mais, rétive, entêtée, rebondit et se cambre ! Elle est si acérée, que l’écume est en loque S’éparpillant sur l’onde et déguisant décembre.
Aucun nid n’entendra leur tout dernier soupir ; D’entre les vagues bleues, ne s’élèveront pas... Et même si la peur s’invite à leur trépas, Non, « les oiseaux ne se cachent pas pour mourir ».