Au cœur de la Toundra, par delà les Nuages, J’ai cherché le Soleil dans les cieux de l’Eté, J’ai cherché le Bonheur dans les grottes sauvages, Même dans les Etoiles ne l’ai pas trouvé.
L’Horizon inouï fut sourd à mes prières, Le Zéphyr chuchotant ne m’a point écoutée, Ni la Neige, la Pluie, ni l’Etoile Polaire, Ni l’Oiseau, ni le Vent, ni l'Hiver, ni l'Eté.
Aucun prince charmant sur mon seuil n’est venu, Ni sa voix, ni ses mots ne m’ont jamais séduit Et ses lèvres n’ont pas effleuré ma peau nue, Alors, autour de moi, l’Univers a gémi.
Je n’ai pu recueillir, tel un heureux présage, Les larmes qui perlaient aux paupières des nues, Ni l’éclair d’un regard, ni le moindre message Que mes yeux fatigués n’ont jamais aperçus.
Depuis, j’entends toujours les sabots des chevaux Qui piétinent mon cœur sur les pavés sonnants, Les serpents de la Nuit emprisonnent l’Echo Et mon âme s’y noie comme aux sables mouvants.