« Avec la mer du Nord » aux tragiques sanglots, « Des vagues » vermillon où ondule la peur, « Et des vagues » crédo pour endiguer l'horreur Qui n’entendront jamais plus le vent en écho ; Avec à l’infini des chagrins échoués, « Avec le vent de l'Est », l'entendez-vous pleurer Ce « plat pays » qu’on a meurtri ?...
« Avec ses cathédral’s », ses temples, ses mosquées, Où tintinnabulaient des beffrois sans clivage, Où l’on vivait heureux prêt à se concéder Le moindre des égards, sans oiseux commérages, Et des chemins ouverts aux essaims métissés ; « Avec le vent de l'Ouest », se prêtant à rêver... ...Ce « plat pays » qu’on a meurtri.
« Avec un ciel si noir, qu'un canal » se déchire, « Avec ce ciel » défait qu'il faut réconforter, « Avec un ciel si noir » qu’il en vient à frémir « Quand, sous le vent du nord », il prie agenouillé. Que soient maudits tous ceux qui l’ont écartelé ! Comme il est accablé, comme il nous fait pitié... ...Ce « plat pays » qu’on a meurtri.
Avec ce sang versé débordant dans l'Escaut, Que des démons cornus sont venus fair’ couler, « Avec Frida la Blonde » quand elle est en sanglots Quand la haine est mouvante endeuillant les pavés, Quand le vent est colère et le vent est soupirs, « Quand le vent est au Sud », l'entendez-vous gémir Ce « plat pays »... qu’on a meurtri ?...