Au pied de la colline, il y a un jardin, Le soleil y est roi, le soleil y est dieu, Les roses, les lilas s’en disputent le feu, Tout l’été, la nature se vêt de carmin.
Au-delà du jardin, la colline se voûte Et son dos se rapproche du bleu horizon, Et, tout près des taillis, la rangée de buissons Offre des pruneliers, dont l’aigre fruit d’Août
Vous fait la bouche étroite et agace les dents. Et derrière : les champs... invisibles nuées, Les vaches y sont à l’aise et semblent bien gardées ; C’est en pente douce, qu’au village on descend.
Alors, aux heures fraîches, aux portes du lavoir, Les femmes se dépêchent, avant le couvre-feu, Les rayons du soleil dansent dans leurs cheveux, Tandis que les enfants poussent les balançoires.