D’un glaive flamboyant, chassé du Paradis, Outré, Tu m’as banni vers la Terre des Hommes, Puni d’avoir goûté à l’Arbre de la Vie, Me voilà condamné, tout ça pour une pomme !
Lorsque Tu as forgé mon âme à Ton image, Voulais-Tu me garder, dresser comme un pantin ? Mon Père, j’ai scié les barreaux de Ta cage Je ne serai jamais prisonnier par Ta main
La Liberté, vois-Tu, est une perle rare Et personne, alentours, ne me la volera, Elle m’a invité à larguer les amarres Je préfère l’exil à la vie sous Ton bât.
Et tant pis si je dois affronter Ta colère, Aucune volonté ne pourra m’enchaîner, Ton Paradis, crois-moi, deviendrait un Enfer Et personne, jamais, n’y viendrait Te louer.