Ô, je sais qu’elle rêve d'amour et de nuits blanches Tout comme l'océan de l’écume et du vent ! A l’heure des soupirs sa belle âme s’épanche, Et sur ses vagues bleues son fantôme descend.
Elle a vu en l’amour l’éclatant du plaisir, Ne se souvenant plus ni la nuit, ni le jour, De la foudre glacée attisant le désir, Aux frissons éperdus et calmes tour à tour.
Et son corps se soumet au baiser de la brume Sur ses seins dévêtus en cascades de lait, Le sommeil se répand sur ses rêves de plume, Que la nuit vient ravir quand la lune se tait.