Hirondelle, j’attends ta venue gazouilleuse, Hirondelle où vas-tu ? Où es-tu ? Dis-le moi, Lorsque le vent t’emporte en belle voyageuse ; Ô comme j’aimerais m’envoler avec toi !
Quand je te vois frôler l’horizon de tes ailes Et entends tes refrains fuser du firmament, Je sais que le printemps revient à tire d’ailes, Hirondelle, ma mie, reviens-moi, je t’attends !
Toi qui sais mes secrets, Hirondelle fidèle, Toi qui connais les pas, toi qui connais l’écho De ces rondes d’enfants, de ces rondes si belles Qui ont fait, jusqu’ici, un paradis nouveau,
Tu as tant voyagé de pays en rivages… Si tu as enchanté tant de mers, de déserts, Pourtant, tu ne pourrais te passer des nuages, Te poser… Il te faut la liberté et l’air !
Je le connais si bien que, même au bout du monde, Je sais que ton chemin te conduit près de moi, Dans mes rêves, je vois ta course vagabonde, Hirondelle que j’aime Hirondelle ma joie.